Comtesse de Ségur. De l’usage légitime et illégitime du fouet | Acquis de conscience

Les ouvrages de la Comtesse de Ségur sont très riches pour l’historien·ne qui s’intéresse à la seconde partie du XIXe siècle : ils permettent de voir le monde à travers les yeux d’une aristocrate qui cherche à faire œuvre de pédagogie et à transmettre un système de valeurs. Cette pédagogie, tournée vers les enfants, l’oblige à forcer le trait et à simplifier les situations sociales qu’elle présente : l’analyse en est facilitée.

Cette auteure n’est pas inconnue des sciences humaines : je dois ici signaler un ouvrage (que je n’ai pas encore lu) qui a reçu le prix Mnémosymne : La Comtesse de Ségur ou l’art discret de la subversion, par Maialen Berasategui. J’ai aussi croisé l’oeuvre de la comtesse dans les travaux de Sophie Heywood, lorsque je me suis penchée sur les modèles de genre proposés aux jeunes enfants dans le cadre de ma thèse. La relecture systématique de cet été m’a permis de dégager des points saillants du propos de la Comtesse, que je voudrais ici contextualiser et éclairer à l’aide de ce que nous savons aujourd’hui de l’histoire du XIXe siècle. Vous pouvez lire l’intégralité des ouvrages en ligne, et ainsi retrouver tous les passages cités.

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