Maternités : espoirs déçus d’Anne de Bretagne | Plume d’histoire

Le premier devoir d’une Reine, ou d’une princesse destinée à monter un jour sur le trône, est celui de procréer. Si le couple demeure stérile, c’est à la femme que l’on impute cette dramatique situation. Elle peut alors craindre la répudiation, pratique heureusement très rare à partir du XVIème siècle.

Il ne suffit pas de donner des enfants à la couronne, encore faut-il que ces derniers soient de sexe masculin ! Les filles étant écartées de la succession, la naissance de mâles dans la famille devient une question de survie dynastique. Sitôt mariée, la princesse voit tous les yeux braqués sur son ventre, qui devient le centre de toutes les attentions.

Culpabilisées à la naissance d’une fille, les Reines versaient des larmes et promettaient de faire mieux la prochaine fois.

Rarement nécessité de donner un héritier mâle au trône ne suscita plus d’inquiétudes à une Reine qu’à Anne de Bretagne. Et rarement la mortalité infantile, fléau du temps, ne fit plus de ravage.

Un Dauphin !

Charles-Orland peint par Jean Hey à l’âge de 2 ans (Musée du Louvre)

   Anne de Bretagne, unique héritière de son duché, jeune fille d’à peine 13 ans mais déjà physiquement et psychologiquement adulte, se voit contrainte d’épouser le Roi de France Charles VIII.

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