ISMSN : pour des identifiants uniques et stables pour les manuscrits | Manuscrits en Méditerranée

Alors que plusieurs projets d’identifiants stables des manuscrits existent déjà pour des groupes de livres définis, par langue (par exemple pour le grec, Diktyon) ou par genre, par exemple pour les manuscrits musicaux, la possibilité de créer un identifiant unique pour tous les manuscrits, quels que soient la langue, le contenu et le lieu de conservation, a peu à peu émergée. Les différentes possibilités ont été longuement discutées lors de la journée Manuscript IDs organisée par l’IRHT et Biblissima en avril 2017, et l’IRHT a alors été mandaté pour préparer un premier prototype, tandis que Biblissima se voyait confier la tâche de réfléchir aux modalités pratiques d’agrégation des données autour de cet identifiant (on trouvera ici un relevé des conclusions de cette rencontre). Ce projet a été présenté lors du colloque CENSUS, dont on trouvera ici un résumé de la première et de la seconde journée.

L’utilité de tels identifiants n’est plus à démontrer. Ils permettent de lever toute ambiguïté sur le manuscrit ainsi désigné – alors que la cote, complexe et longue si on veut l’exprimer dans tous ses détails, laisse parfois ouvertes des possibilités de confusion, entre bibliothèques, entre cotes anciennes et nouvelles, entre numéros de catalogue et cote en usage dans la bibliothèque, par exemple. Ils permettent également de mettre en relation de manière simple les différentes ressources électroniques qui les utilisent, au niveau le plus évident qui est celui des manuscrits eux-mêmes. L’utilisation de tels identifiants numériques permet une mise en relation des bases de données, catalogues, bibliothèques numériques, mais aussi un moissonnage des ressources qui en offrent la possibilité (par exemple via un entrepôt OAI-PMH) ou leur interrogation directe via une API.

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