Le parc de la résidence comtale du Quesnoy | ForestHIST

Bon nombre de châteaux disposent au Moyen Age d’un parc que l’on assimilerait aujourd’hui à un « espace vert ». Pour ne prendre qu’un exemple, le château comtal situé à Le Quesnoy, à proximité de la forêt de Mormal n’est pas en reste. On ne peut manquer alors de se demander dans quelle mesure et selon quelles modalités cet environnement a été façonné. Les travaux menés par les historien et archéologue A. Salamagne et F. Duceppe-Lamarre sur la structure et les fonctions du parc du Quesnoy, permettent de comprendre aujourd’hui l’enjeu politique représenté par  ce parc.

La création du parc ou bois du Gard est synchrone de celle de la ville neuve du Quesnoy. Il fut visiblement aménagé pour la mise en valeur de la forêt de Mormal (réseaux de canaux et viviers). La structure de ce parc nous est connue à partir du XIVe siècle, lors des travaux entrepris par Albert de Bavière. Tout comme le parc d’Hesdin, cette structure a une double fonction : lieu d’ébattement et réserve cynégétique. Il s’étend au sud du château sur 400 hectares[1]. A son extrémité, une enceinte longue de 5 kilomètres, constituée de murs de grès et de brique. Cette enceinte était percée de trois portes charretières, dites portes de Ruesne, Ravenchière et du Buteau.

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