Faire de l’histoire : un sport comme un autre ? | En Envor

Les représentations mentales ont le cuir solide et c’est ainsi que l’on a – trop – facilement tendance à dissocier le manuel du cérébral, le physique de l’intellectuel. On a ainsi longtemps glosé sur le quotient intellectuel des sportifs, comme si la talent invraisemblable d’un Michael Jordan où la science du placement d’un Thierry Henri ne pouvaient pas s’apparenter à une forme d’intelligence, comparable au don d’un acteur, d’un peintre ou encore d’un sculpteur.

C’est pourtant une autre dimension que nous aimerions approfondir ici, à savoir l’effort physique, pour ne pas parler de performance athlétique, que constitue la pratique de l’histoire.

A première vue, une telle affirmation a tout de la fanfaronnerie la plus loufoque. Pourtant, la réalité est là : qui n’a pas passé une douzaine d’heures par jour pendant plusieurs mois assis sur sa chaise devant des milliers de documents et/ou le clavier de son ordinateur ne connaît pas cette douleur physique, notamment dans les mains, dans le dos et dans les yeux

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