À propos d’une crise de confiance | L’histoire contemporaine à l’ère numérique

Le 14 novembre dernier, Le Monde publiait un article sur les réformes envisagées par le Ministère de la Culture pour l’ensemble de son domaine d’administration, ce qui inclut les différents services d’archives. L’article du Monde repose sur un document confidentiel publié par L’Humanité le lendemain. Peu de temps après, Vingtième Siècle, revue d’histoire publiait une motion:

A la suite des informations parues dans Le Monde daté du 14 novembre 2017, le comité de rédaction de Vingtième Siècle. Revue d’histoire s’inquiète de l’utilisation de la notion « d’archives essentielles » proposée par les Archives Nationales. Dans un contexte de pénurie d’espace et de personnel, cette politique a d’ores et déjà conduit à amplifier les destructions d’archives, y compris sur des fonds déjà constitués. L’avenir de la recherche historique nécessite que ces choix soient discutés de façon démocratique et transparente.

Je vais ici commenter les pages du document du Ministère de la Culture qui concernent la politique des archives, c’est-à-dire les pages 3 et 20 à 23 et évoquer les hantises grandissantes au sein des historien.ne.s que ce document a provoquées. Je publie ici un point de vue d’historien avec les mots d’un historien. Je comprends que le point de vue des archivistes puisse être très différent ou que mon vocabulaire ne soit pas adapté. N’hésitez pas: les commentaires sont ouverts !

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