La ville paysage et expérience vécue. Une approche de l’enseignement de l’urbanisme à Stuttgart | Politiques de la culture

[…] Dans une rétrospective couvrant un large XXe siècle, j’entrepris d’examiner les liens biographiques entre maitres et élèves; les témoignages des contemporains insistant tous sur cette relation intime qui semble avoir marqué les mentalités de l’époque.

Cela ne valait pas uniquement pour Stuttgart, mais aussi pour d’autres écoles supérieures techniques qui, désormais habilitées à délivrer des doctorats, tentaient de s’affirmer, en tant qu’établissements d’enseignement supérieur autonomes, à côté des universités, chacune cherchant, au tournant du siècle, sa voie vers le monde moderne dans le contexte de l’Empire. Les structures propres à l’empire wilhelminien [1870-1918] continuaient d’opérer à travers l’instruction et la formation professionnelle, dans la définition des rôles de l’enseignant et de l’enseigné, dans leurs mentalités ; et ceci précisément dans ces écoles d’architecture qui, à l’aube de l’époque moderne, vers 1900, transmettaient une conception nouvelle de cet art, et offraient une tribune aux pionniers de l’urbanisme en tant que discipline en voie de constitution.

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