23 décembre 1917 | La 1ère Guerre vue de Paris

Autour de l’affaire d’hier, quelques mots de Clemenceau chez qui le vieil homme reparaît toujours. Plusieurs députés le questionnaient sur la juridiction à laquelle serait déféré Caillaux : « Oh ! vous savez, dit-il avec ce ton bref qu’on lui connaît, c’est encore le Conseil de guerre que je préfère, mais si c’est la Haute Cour que l’on décide, dites-vous bien qu’il est plus facile d’attendrir un gendarme que trois cents vieux sénateurs. »

À côté de Caillaux, lui dit-on, vous en avez beaucoup d’autres, Bolo par exemple. « Oh ! pour celui-là, les pieds suffiront. »

Combe, qui est assez lié avec Ignace, lui fait observer que le gouvernement s’est engagé dans une bien grosse affaire et que si l’on n’a pas de preuves absolues, cela pourrait ne pas bien tourner. Ignace répond en souriant : Laissez faire, chaque chose viendra en son temps et vous pouvez vous rassurer.

[...]

Consulter la suite de : 23 décembre 1917 | La 1ère Guerre vue de Paris