Quai et marché Saint-Antoine à Lyon au XXe siècle : regards croisés | Les carnets de l’Inventaire

Si les recherches de l’historien de l’art le conduisent à révéler les archives informant attribution, datation et contexte de création d’une œuvre, sa curiosité n’est pas moins vive lorsqu’il débusque un feuillet au contenu plus littéraire. Et quand une photographie, sensiblement de la même époque, peut être mise en regard du texte en raison de ses qualités plastiques, alors le chercheur ne se sent plus de joie.

Ainsi dans une mince chemise intitulée Le quai Saint-Antoine « Projet d’article pour le bulletin Association des Marionnettes » sont précieusement conservés plusieurs brouillons manuscrits, non datés et non signés

Pour être archiviste, Marcel Colly, auteur vraisemblable de ces textes, n’en est pas moins poète. « Modeste et consciencieux », il est un fin observateur de son époque mais prend plaisir à guetter ce qui y est intemporel. En quelques lignes, il saisit l’âme d’un quartier, les raisons pour lesquelles on s’y sent bien, ce qui fait la ville (les allées et venues, les échanges commerciaux, la vie diurne qui succède à la vie nocturne, …).

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