George et Alexandre – Portrait de George Sand, de Marie-France Lavalade | Grégoire de Tours

Décembre 1849. Nohant-Vic dans l’Indre. Un havre de paix et de verdure où la femme de lettres George Sand aime se ressourcer loin du tourbillon culturel et littéraire de Paris. A quarante-six ans, Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant par son ancien époux, est une femme qui a toutes les raisons du monde de se sentir heureuse. Deux enfants, Maurice, son préféré, sa fierté, son trésor et Solange qu’elle ne comprend pas. Leurs relations sont tendues et même s’il est question d’amour, la présence de sa fille à Nohant complique tout. Capricieuse, aimant le luxe ostentatoire et la vie parisienne, Solange abuse des largesses de sa mère qui, en retour, ne lui pardonne rien mais oublie le temps d’un séjour pour maintenir la paix à Nohant.

Reconnue par ses pairs, encensée par le public qui aime ses romans avant de courir à Paris voir ses pièces, George Sand écrit. Beaucoup. Assez pour entretenir une petite cour dans son fief de Nohant, propriété familiale du côté paternel. Elle s’entoure par besoin de plaire et surtout d’être aimée de jeunes hommes dont elle aime la jeunesse, l’envie d’entreprendre et leur dévotion à son égard. Il y a aussi les amis, les chanceuses familles de la région que l’on fréquente. Il y a déjà les artistes de son temps qui sont les bienvenus. Delacroix, Tourgueniev, Alexandre Dumas fils, mais aussi Honoré de Balzac, Victor Hugo, l’historien Claude Michelet avec lesquels elle correspond. Ces relations épistolaires sont des plus plus intéressantes et font d’elle le témoin privilégié de son temps.

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