Toulouse. An VIII. Deux inconnus, victimes des désastres de la guerre | Christine Belcikowski

Alors que je recherchais d’autres renseignements dans le registre des décès de la première section de Toulouse en l’an VIII, le nom de Campistron m’a arrêtée, en raison de l’homonymie qu’il présente avec celui de Jean Galbert de Campistron (1656-1723), fameux poète dramatique toulousain, auquel Victor Hugo a décoché ce trait cruel : « Sur le Racine mort, le Campistron pullule » . Il est vrai qu’entre 1683 et 1709, disciple déclaré de Jean Racine, Campistron a fait jouer onze tragédies et quatre comédies à la Comédie-Française, ainsi que, mise en musique par Lully, une comédie-ballet au château d’Anet.

Au vu de l’acte de décès reproduit ci-dessus, j’ai compris toutefois que le défunt dont il est question, ne faisait aucunement partie de la famille noble de Campistron, laquelle a donné à Toulouse, en la personne de Louis de Campistron, avocat, un procureur général des Eaux et Forêts et un capitoul ; et en la personne de Jean Galbert de Campistron, fils du précédent, outre le poète dramatique qui comme on sait « pullule », un seigneur de Saint-Orens, de Cayras, de Lantourville et de Montpapou, marié à Marie de Maniban de Cazaubon.

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