Le zouave du Pont de l’Alma | l’histgeobox

Paris a connu au cours de son histoire quelques inondations majeures. En 1658, sous la régence du jeune Louis XIV, la Seine atteint 8m63 à l’échelle du futur pont d’Austerlitz. Près de la moitié des maisons du pont Marie n’y résistent pas et s’effondrent. En 1740, la Seine atteint 7,90m sur l’échelle du pont de la Tournelle. Il s’agit de la première inondation cartographiée. En 1802, sous le Consulat, la Seine quitte son cours pour réoccupait un ancien bras abandonné qui contournait la capitale par le Nord.

La crue de 1876 ravage plusieurs bâtiments publics et inonde les caves. L’année précédente, le maréchal de Mac Mahon, président de la République monarchiste, s’était  rendu dans le quartier Saint Cyprien à Toulouse pour exprimer sa compassion aux familles des centaines de pauvres gens qui venaient d’y périr, sous l’effet d’une crue soudaine de la Garonne. Devant la presse rassemblée, il aurait eu ce commentaire lapidaire: « Que d’eau, que d’eau! » Face aux forces de la nature déchaînée, le pouvoir politique peinait à anticiper et prévenir les catastrophes. Quelques initiatives avaient pourtant tenté de freiner l’inexorable montée des eaux.  Dans les années 1740, l’ingénieur du roi Buache décrivait avec soin le phénomène et tentait d’identifier les zones inondables.

Dans le cadre des travaux d’Haussmann, l’ingénieur des Ponts et Chaussées Belgrand conçut un service hydrométrique s’appuyant sur un réseau d’observateurs disséminés dans tout le bassin fluvial de la Seine. Son quartier général parisien se chargeait d’exploiter les informations collectées. L’observatoire de Montsouris crée en 1873 mesurait quant à lui la quantité d’eau tombée sur Paris.

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