Si le [Mouvement pour la liberté et les droits du peuple] eut pour principaux porte-parole des anciens samouraïs acquis aux Lumières devenus enseignants, journalistes ou avocats d’une part, et des notables provinciaux issus des rangs de la paysannerie aisée d’autre part, ils furent vite rejoints par des femmes, on l’a déjà vu, [171] mais aussi par des religieux, des parias, des voituriers et des tireurs de pousse-pousse, des saltimbanques ou des bateleurs (bakutô). Ces derniers jouèrent d’ailleurs un rôle important en incitants les paysans endettés à la révolte.
Comme cette information est vraiment anecdotique dans le livre de Souiry, il n’y a pas de note, et j’ignore sa source. Si une lectrice ou un lecteur en sait plus que moi, n’hésitez pas à laisser un commentaire. Je vous en serai très reconnaissant.
Ce passage m’a fait immédiatement penser aux manifestations contre la reprise de l’utilisation de l’énergie nucléaire après le désastre de Fukushima en 2011. En effet, nombre de musiciens ont participé activement à celles-ci, dont des héritiers de la tradition japonaise de musiciens de rue.