Hélène Fourment, épouse et muse de Rubens | Plume d’histoire

En 1626, le peintre Pierre-Paul Rubens est au fait de sa gloire. Artiste, mari et père comblé, il est honoré et respecté dans toute l’Europe. Très lié aux archiducs des Flandres (Albert et Isabelle, intronisés par le Roi d’Espagne au terme de quatorze ans de guerre avec la Hollande), il est installé à Anvers.

C’est alors qu’Isabella Brant, qui partage son existence paisible depuis dix-sept ans, mère de ses trois enfants (Serena, Nicolas et Albert) décède subitement le 29 septembre, à l’âge de 34 ans, probablement emportée par une épidémie de peste.

Fou de douleur, désemparé, Rubens se réfugie dans la peinture… et la politique. Cette période de sa vie correspond en effet à une activité redoublée, à la fois artistique et diplomatique. Chargé par les archiducs de missions secrètes qui, en tant que grand défenseur de la paix, comblent son désir d’instaurer une nouvelle unité européenne, il entreprend de nombreux voyages dans les Cours étrangères. Il séjourne en France, en Espagne, en Hollande et en Angleterre… où le duc de Buckingham s’empresse de lui achète une part importante de sa collection de tableaux.

Rubens met fin à cet intense périple en 1630. Il regagne Anvers au printemps, apaisé. Le voici prêt se laisser emporter par la plus grande passion de son existence, celle qui va le lier à la sensuelle et pétillante Hélène Fourment.

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