Pieter de Josselin de Jong : des salons mondains aux usines métallurgiques | Orion en aéroplane

Lors de ma visite du Panorama Mesdag, que je vous relatais dans un précédent billet, le musée présentait une petite exposition temporaire consacrée au peintre Pieter de Josselin de Jong, dont je ne connaissais pas l’existence. Une chouette découverte que je souhaite partager avec vous.
Du bruit, de la chaleur, la lumière du métal en fusion, des machines monstrueuses, des hommes en plein effort : voilà ce que je retiendrai de Pieter Josselin de Jong, artiste de la fin du XIXe siècle à la carrière protéiforme.

Une carrière de portraitiste mondain

Pieter de Josselin de Jong naît en 1861 : fils d’un notaire, qu’est-ce qui le pousse à embrasser la carrière des arts ? Je l’ignore. Quoi qu’il en soit, dès l’enfance, il aime dessiner, et son père, bienveillant, l’encourage. Jeune homme, il intègre d’abord l’académie d’art de Den Bosch (Bois-Le-Duc) avant de rejoindre l’Académie des Arts d’Anvers, où ses études sont soutenues par une bourse royale. Il intègre enfin la prestigieuse École des Beaux-Arts de Paris (qui possède peut-être une mention de son passage dans ses archives, qui sait ?). Quelques lettres à ses proches, pimentées d’amusants croquis, témoignent de cette période de formation.
Sa formation d’artiste le destine à devenir peintre d’histoire, mais c’est finalement d’abord dans le portrait qu’il va se révéler. Judicieux choix qui lui assure de quoi vivre : ses tableaux sont appréciés de la clientèle mondaine et les notables défilent devant son chevalet. Il peint des aristocrates, des hauts bourgeois, des célébrités… et même le roi et la reine des Pays-Bas !

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