En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Je fus appelé par quelques affaires de famille dans le Midi de la France » | Christine Belcikowski

En septembre 1831, Frédéric Soulié retourne en Ariège pour la troisième et dernière fois. Frédéric Soulié évoque longuement ce séjour ariégeois de 1831 dans Deux séjours. Province, Paris. Il y révèle, sous le couvert d’un ton léger, nombre de secrets de son cœur.

Après avoir voyagé en dormeuse de Paris à Toulouse – « nous avions parcouru en soixante-six heures, du lundi minuit au jeudi six heures, les cent-quatre-vingts lieues qui séparent Paris de Toulouse » -, averti de ce que son notaire est absent pour une semaine, Frédéric Soulié se rend dans la Montagne Noire au château de Montfillon. Puis il retourne à Toulouse et, poursuivant son voyage, non sans noter au passage qu’il lui faudra écrire un jour « l’histoire complète » de Toulouse , il monte dans le Courrier de Pamiers :

« Toulouse, noble et savante ville, si riche en souvenirs de toute sorte, qu’il ne faut pas moins qu’une histoire complète pour les raconter. Or, ceci n’étant point une histoire, je me hâte de quitter Toulouse dans mon récit, comme je m’empresse de la quitter dans mon voyage. Je me rendis à l’hôtel de la poste, et je pris une place dans une voiture qui s’appelle le Courrier, et qui devait me mener à Pamiers. »

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