En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Je t’avais bien promis que tu me verrais ! » | Christine Belcikowski

Après l’étape de Mirepoix, Frédéric Soulié et la jeune Pauline repartent à cheval en direction de Lavelanet. Ils sont accompagnés cette fois d’un personnage grotesque, M. Remy Dallois, à qui, exerçant ici l’œil du caricaturiste, l’écrivain impute un air de déjà vu sur les boulevards parisiens. Il s’agit d’un  » petit monsieur à gants jaunes, en bottes vernies, le lorgnon dans l’oeil, une cravache à la main « , monté sur « un cheval de labour qu’il s’était procuré pour faire son voyage ». Frédéric Soulié dans la suite du récit le nomme familièrement M. Remy, du nom de celui que l’on se remet trop bien et qui ne vaut, comme on le verra, qu’à sa place.

« J’étais à peu près sûr, dit l’écrivain, d’avoir rencontré ce visage-là fumant des cigares sur les boulevards de Paris. Il me semblait avoir accroché plus d’une fois la boucle monstrueuse qui couvrait sa joue gauche en s’échappant de son chapeau à petits bords. »

[...]

Consulter la suite de : En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Je t’avais bien promis que tu me verrais ! » | Christine Belcikowski