Suites tragi-comiques d’un soufflet donné sur la place de Mirepoix le 17 juin 1728… | Christine Belcikowski

Les suites du soufflet administré par Joseph Rouvairollis à Jean Ardenne, aux yeux de tous, le le 17 juin 1728 sur la place de Mirepoix, se trouvent consignées dans les diverses pièces de la procédure qui résulte des plaintes initialement déposées par chacun des protagonistes du drame, drame auquel Jean Rouvairollis, frère aîné de Joseph Rouvairollis se trouve également mêlé. Les plaintes vont d’abord au juge des ordinaires de Mirepoix. Entre 1728 et 1732, elles vont au tribunal extraordinaire, ou tribunal d’instance. Finalement, l’affaire se trouve portée en appel devant la cour souveraine du parlement de Toulouse, par Jean Ardenne d’abord, puis par Jean et Joseph Rouvairollis, en anticipation de l’appel de Jean Ardenne. Chacune des deux parties demande qu’on inflige à l’autre partie une amende de 3000 livres en sus des peines de droit. Ladite affaire demeure pendante le 9 mars 1733, comme en atteste la dernière des pièces conservées dans le sac du procès. On ne sait rien de la sentence qui a été rendue par la cour souveraine de Toulouse. Le sac de ce ce procès se trouve conservé aux Archives départementales de la Haute-Garonne sous la cote 2 B 14697. Il comprend 31 folios.

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