Paradise papers : dans les courriers des Black Sessions | La Factory

Plongeons dans l’histoire des « Blacks sessions » organisée par les Inrockuptibles sur France Inter, pour « tenter l’histoire d’un moment radiophonique » grâce au courrier des auditeurs, à la découverte des belles années du rock indé et de son public.

On ne répètera jamais assez à quel point Stéphane Bern est une plaie pour l’histoire. Ses récits tire-larmes qui relatent la vie de princesses mal mariées ou de bons princes incompris d’une populace ingrate, ressassés selon une matrice immuable ne rendent guère justice à la discipline. Au tout début du nouveau millénaire, bien avant son récent adoubement par le pouvoir politique en quête de disruption, Stéphane Bern, enquiquinait déjà les auditrices et auditeurs de France Inter, plus particulièrement celles et ceux qui s’adonnaient alors, entre une caresse et une bise à l’œil[1], à l’écoute de musiques pas comme les autres[2].

Fin mai 2000, c’est la mort dans l’âme[3] que Michelle Soulier et Bernard Lenoir annoncent officiellement à leurs Zoditeurs[4] la fin des Black Sessions qu’ils portent sur leurs frêles mais endurantes épaules depuis huit ans. Avec une belle persévérance, contre vents et marées, au gré des changements de direction et d’horaires, ce programme né en 1992 devient un rendez-vous incontournable des amateurs de rock indé.

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