L’invention du grand écrivain, de Joseph Vebret | Gregoire de Tours

 Le XIXe siècle est le temps où le roman d’art mineur devient un art majeur. En effet auparavant dans le monde occidental en littérature, seules comptent les œuvres relevant de la poésie ou du théâtre. Par ailleurs en parallèle le statut et les rôles des écrivains évoluent jusqu’à se construise à l’occasion de l’Affaire Dreyfus (qui démarre en 1894) l’image de l’intellectuel éclaireur du peuple.  Ceci dans un contexte qui voit le XIXe siècle démarrer avec un taux d’alphabétisation inférieur à celui de 1789 (les guerres napoléoniennes et le grand désintérêt de l’Empereur pour la question en sont pour beaucoup la conséquence) pour terminer sur un accès à la lecture quasi universel dans les nouvelles générations. 

Joseph Vebret nous permet de suivre les évènements marquants des carrières des francophones  Stendhal, Victor Hugo, George Sand, Émile Zola, Honoré de Balzac, Alexandre Dumas père et fils, Gustave Flaubert, Gaston Leroux, Eugène Sue, Louise Colet, Guy de Maupassant, Charles Baudelaire, Jules Verne… Pour les étrangers on relève Charles Dickens, Léon Tolstoï, Lewis Wallace, Arthur Conan Doyle, Oscar Wilde, Edith Warton et même Virginia Woolf (ce qui est quand même abusif puisque la glore de cette dernière relève de l’Entre-deux-Guerres).

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