L’art vaginal : un tabou médiéval ?|Actuel Moyen Âge

Le sexe féminin serait-il un des plus grands tabous de l’histoire de l’humanité ? C’est en tout cas ce que supposent les récentes conférences, émissions ou manifestations sur le sujet. Au Japon par exemple, l’art vaginal de Megumi Igarashi défraie régulièrement la chronique. Son tort ? L’indécence d’exhiber la représentation artistique d’un sexe de femme même lorsque l’objet du délit est camouflé derrière une effigie à la mode kawaii ou lorsque l’impression 3D du sexe de la plasticienne est dissimulée au centre d’un canoë jaune citron !

Ces exemples voilent pourtant doublement la vulve : cette dernière est cachée et extraite de l’aine féminine. Alors, à l’époque médiévale, la vulve brille-t-elle déjà par son absence ?

La vulve virginale

À première vue, le tabou lié à l’art vaginal était déjà de mise au Moyen Âge : il semblerait bien qu’une peau lisse et imberbe fasse le plus fréquemment l’affaire pour signaler l’intimité des jeunes femmes, comme si rien ne comblait l’entrecuisse féminine. Pourtant, bien que les représentations phalliques soient dominantes à l’époque médiévale (en témoignent les célèbres arbres à pénis), les médiévaux ne rechignent pas toujours à représenter le sexe des femmes.

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