Frédéric Soulié. Le Magnétiseur. De l’alliance de la bonté sans fond et de la volonté sans bornes | Christine Belcikowski

Jean d’Aspert, double romanesque du Maréchal Clauzel dans Le Magnétiseur de Frédéric Soulié, fait montre en 1815 du plus grand scepticisme quant aux vertus de la médecine magnétique. Il reproche à Rhodon de Prémitz et au docteur Lussay leurs pratiques inquiétantes ou douteuses. Il réprouve ainsi les sommeils « curatifs » auxquels le docteur Lussay force madame de Lussay, son épouse. Le […]

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Bandeaux rigolos | Manuscrits en Méditerranée

.entry-heaOn connaît bien les magnifiques pylai (ou « portes »), principal ornement des manuscrits grecs, dont regorgent les manuels d’histoire de l’art. De fait, le livre byzantin se signale d’une manière générale par sa grande sobriété décorative, qui surprend toujours l’œil habitué aux exubérances des enluminures occidentales. Pour les manuscrits grecs de facture peu luxueuse, l’ornementation se réduit souvent à de simples […]

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Frédéric Soulié. Le Magnétiseur. Aux sources d’un roman familial | Christine Belcikowski

Le magnétiseur est un personnage récurrent dans l’œuvre du second romantisme, et plus particulièrement dans la littérature fantastique du XIXe siècle. Il constitue un avatar inquiétant de Franz Anton Mesmer (1734 1815), célèbre médecin viennois qui a exercé en France entre 1778 et 1785, connu un immense succès avec la cure dite « du baquet », fondé en 1784 la Société de […]

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En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Je t’avais bien promis que tu me verrais ! » | Christine Belcikowski

Après l’étape de Mirepoix, Frédéric Soulié et la jeune Pauline repartent à cheval en direction de Lavelanet. Ils sont accompagnés cette fois d’un personnage grotesque, M. Remy Dallois, à qui, exerçant ici l’œil du caricaturiste, l’écrivain impute un air de déjà vu sur les boulevards parisiens. Il s’agit d’un  » petit monsieur à gants jaunes, en bottes vernies, le lorgnon […]

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En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Déjà nous apercevions à l’horizon le haut clocher de Mirepoix » | Christine Belcikowski

Dans la voiture qui le conduisait de Toulouse à Pamiers, Frédéric Soulié a fait la connaissance de Lucien de Mauvrelier, un jeune homme au teint blême, qui tousse beaucoup. Celui-ci a fui la maison familiale pour rejoindre à Lavelanet une jeune fille nommée Pauline, qu’il aime et que ses parents lui interdisent d’épouser parce qu’elle n’est pas « née ». Les deux […]

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En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Je fus appelé par quelques affaires de famille dans le Midi de la France » | Christine Belcikowski

En septembre 1831, Frédéric Soulié retourne en Ariège pour la troisième et dernière fois. Frédéric Soulié évoque longuement ce séjour ariégeois de 1831 dans Deux séjours. Province, Paris. Il y révèle, sous le couvert d’un ton léger, nombre de secrets de son cœur. Après avoir voyagé en dormeuse de Paris à Toulouse – « nous avions parcouru en soixante-six heures, du […]

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En 1820. Deuxième retour de Frédéric Soulié en Ariège. Le futur écrivain joue au boston avec quelques notables | Christine Belcikowski

Le jeune homme qui fait fonction de narrateur dans La Chambrière brosse quatre portraits charge représentatifs des notables en question. Il s’agit des portraits de M. Dival, négociant, de Jean Guillier, meunier du canal, de M. Canotte, marguillier de la paroisse et chef de la fabrique, et de M. d’Ennevers, comte ou marquis, relique de l’ancienne aristocratie. Du marquis d’Ennevers, […]

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En 1820. Deuxième retour de Frédéric Soulié en Ariège | Christine Belcikowski

« Il n’est peut-être pas nécessaire que je raconte aujourd’hui pourquoi je me trouvais dans les Alpes en septembre et octobre 1820 « , dit Frédéric Soulié dans La Chambrière, roman publié en 1839. « J’avais dix-neuf ans ; j’étais jeune autant qu’on peut l’être […]. M. Brisard était un vieil ami de mon père, et le fait de ma présence chez lui […]

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En 1815, premier retour de Frédéric Soulié en Ariège | Christine Belcikowski

La lecture attentive de l’œuvre de Frédéric Soulié donne à penser que celui-ci, de façon sûre, n’est retourné en Ariège que trois fois, en 1815, en 1820 et en 1831. Dans « Scène de 1815 au château de S… » , Frédéric rapporte que, durant l’été 1815, venant alors de Nantes, il a séjourné en Ariège, avant de rentrer au lycée, à […]

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Les enfances ariégeoises de Frédéric Soulié | Christine Belcikowski

Dans les derniers jours de l’année 1800, à Mirepoix, le retour de Jeanne Marie Baillé avec ses deux enfants, Antoinette, un an, et Melchior Frédéric, quelques jours à peine, coïncide avec un deuil terrible. Marie Anne Adélaïde de Olin, épouse de Vincent Maurice Baillé, l’un des frères de Jeanne Marie Baillé, meurt le 15 janvier 1801, laissant derrière elle trois […]

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