En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Je t’avais bien promis que tu me verrais ! » | Christine Belcikowski

Après l’étape de Mirepoix, Frédéric Soulié et la jeune Pauline repartent à cheval en direction de Lavelanet. Ils sont accompagnés cette fois d’un personnage grotesque, M. Remy Dallois, à qui, exerçant ici l’œil du caricaturiste, l’écrivain impute un air de déjà vu sur les boulevards parisiens. Il s’agit d’un  » petit monsieur à gants jaunes, en bottes vernies, le lorgnon […]

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En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Déjà nous apercevions à l’horizon le haut clocher de Mirepoix » | Christine Belcikowski

Dans la voiture qui le conduisait de Toulouse à Pamiers, Frédéric Soulié a fait la connaissance de Lucien de Mauvrelier, un jeune homme au teint blême, qui tousse beaucoup. Celui-ci a fui la maison familiale pour rejoindre à Lavelanet une jeune fille nommée Pauline, qu’il aime et que ses parents lui interdisent d’épouser parce qu’elle n’est pas « née ». Les deux […]

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En 1831. Troisième retour de Frédéric Soulié en Ariège. « Je fus appelé par quelques affaires de famille dans le Midi de la France » | Christine Belcikowski

En septembre 1831, Frédéric Soulié retourne en Ariège pour la troisième et dernière fois. Frédéric Soulié évoque longuement ce séjour ariégeois de 1831 dans Deux séjours. Province, Paris. Il y révèle, sous le couvert d’un ton léger, nombre de secrets de son cœur. Après avoir voyagé en dormeuse de Paris à Toulouse – « nous avions parcouru en soixante-six heures, du […]

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En 1820. Deuxième retour de Frédéric Soulié en Ariège. Le futur écrivain joue au boston avec quelques notables | Christine Belcikowski

Le jeune homme qui fait fonction de narrateur dans La Chambrière brosse quatre portraits charge représentatifs des notables en question. Il s’agit des portraits de M. Dival, négociant, de Jean Guillier, meunier du canal, de M. Canotte, marguillier de la paroisse et chef de la fabrique, et de M. d’Ennevers, comte ou marquis, relique de l’ancienne aristocratie. Du marquis d’Ennevers, […]

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En 1820. Deuxième retour de Frédéric Soulié en Ariège | Christine Belcikowski

« Il n’est peut-être pas nécessaire que je raconte aujourd’hui pourquoi je me trouvais dans les Alpes en septembre et octobre 1820 « , dit Frédéric Soulié dans La Chambrière, roman publié en 1839. « J’avais dix-neuf ans ; j’étais jeune autant qu’on peut l’être […]. M. Brisard était un vieil ami de mon père, et le fait de ma présence chez lui […]

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Les enfances ariégeoises de Frédéric Soulié | Christine Belcikowski

Dans les derniers jours de l’année 1800, à Mirepoix, le retour de Jeanne Marie Baillé avec ses deux enfants, Antoinette, un an, et Melchior Frédéric, quelques jours à peine, coïncide avec un deuil terrible. Marie Anne Adélaïde de Olin, épouse de Vincent Maurice Baillé, l’un des frères de Jeanne Marie Baillé, meurt le 15 janvier 1801, laissant derrière elle trois […]

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Le mariage de François Melchior Soulié et de Jeanne Marie Baillé. Une autre version du même drame | Christine Belcikowski

« Ma naissance rendit ma mère infirme. Elle quitta ma ville natale quelques jours après ma naissance, et, bien que je sois retourné souvent dans mon département, et à quelques lieues de Foix, je n’ai jamais revu cette ville. Je demeurai avec ma mère dans la ville de Mirepoix jusqu’à l’âge de quatre ans. Mon père était employé dans les finances […]

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Le mariage de François Melchior Soulié et de Jeanne Marie Baillé fait naufrage | Christine Belcikowski

Le 8 Pluviôse an VI (samedi 27 janvier 1798), en présence de Jean Antoine Barthélémy Baillé, homme de loi, 47 ans, Jean Antoine Norbert, ex adjudant général, 32 ans, tous deux frères de la future épouse, Jean Pierre Soulié, père du futur époux, 63 ans, Rémi Fontès, officier municipal, 36 ans ; François Melchior Soulié, inspecteur des contributions directes du […]

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La double ascendance de Frédéric Soulié. 2. Côté Baillé | Christine Belcikowski

Jeanne Marie Baillé, qui épouse François Melchior Soulié le 8 Pluviôse an VI (samedi 27 janvier 1798) à Mirepoix, est issue d’une longue lignée d’hommes de loi. L’ascendant le plus ancien qu’on trouve à Jeanne Marie Baillé est Barthélémy Baillé , docteur ès droits, avocat, juge royal de Dun, marié à Françoise Rousset. Les divers registres paroissiaux prêtent à ce […]

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La double ascendance de Frédéric Soulié. 1. Côté Soulié | Christine Belcikowski

L’ascendant le plus lointain de Frédéric Soulié auquel on puisse remonter du côté paternel, se nomme Jean Soulié. Le 24 juin 1668, il épouse Marguerite Cabanes. L’acte de mariage figure dans le registre protestant de la ville de Mazères. Le 22 juin 1682, Jean Soulié se trouve dit « nouveau converti » sur l’acte de baptême de sa fille Marie, acte enregistré […]

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