A(s)iles – Pour une image

Je ne saurais trop vous dire pourquoi me retrouver face à ce papillon m’a renvoyé une image d’enfermement, rappelé des témoignages de proches, des histoires lues de-ci de-là voire dans l’actualité récente, de familles fuyant la guerre, de manifestations allant jusqu’à la grève de la faim (salariés de l’hôpital du Rouvray, un des plus grands centres psychiatriques de France), des documentaires à charge, des navires chargés de vies en suspend…

Une question de métamorphose peut-être ?

Asile

Ce mot, on l’utilise beaucoup plus maintenant dans le sens du droit d’asile, là où ce mot est sensé signifier un refuge, un lieu hors du danger.

L’asile, c’était aussi, quand il était suivi « d’aliénés », le lieu où l’on gardait les personnes souffrant de maladies mentales, ce que l’on désigne donc aujourd’hui par les hôpitaux psychiatriques, les « HP ». Il y a d’ailleurs trois façons à ma connaissance de prononcer ces deux lettres : rapide et neutre (simple indication), dédaigneuse (insultante) ou désespérée (malades ou leurs proches), mais jamais enthousiaste 🙁 .

Que ce soit dans le sens humanitaire ou médical (est-ce vraiment si différent au fond d’ailleurs…), l’idée à la base est de pouvoir changer sa situation. Se métamorphoser grâce à un cocon pour devenir ou redevenir ce que l’on veux être ou doit être pour vivre en société.

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