Identifier et répertorier l’origine des manuscrits: le cas complexe du Fonds 488 | Manuscrits en Méditerranée

La récente publication du Supplément au Répertoire des bibliothèques et des catalogues de manuscrits grecs (ci-après RSO), par Jean-Marie Olivier (Corpus Christianorum, 2 vol., Turnhout: Brepols, 2018), a de nouveau mis en relief toute la difficulté de s’orienter dans des fonds de manuscrits grecs peu et mal décrits, tel le Fonds 488 des Archives nationales d’Albanie. En 1995 déjà, lors de la publication de son Répertoire (ci-après RRO), l’auteur notait que « moins bien sont connus les manuscrits d’une collection, plus longue est la notice qui leur est consacrée ». Rien n’est plus vrai pour l’Albanie et les notices dédiées à certains autres fonds en témoignent.

L’auteur attribue une entrée à douze villes et villages albanais : « [Ardenicë], [Berat], [Elbasan], [Gjirokastër], [Kolkondas], [Korçë], [Nivitsa], [Përmet], Tiranë, [Vithkuq], [Vlorë], [Voskopojë] » (RSO, p. 87), qui sont/seraient les lieux d’origine des manuscrits sur le sol albanais et non – il s’entend – le lieu de leur production. Comme il est dit auparavant (ibid., p. 55), « sont mis entre crochets droits les noms de villes, provinces et autres lieux, dont les collections de mss grecs ont été entièrement détruites ou déplacées, en italique ceux des villes, etc., dont les bibliothèques ne possèdent que quelques mss grecs ». L’entrée Shqipëria (Albanie, pp. 55, 85-87), est dévolue à des études générales et à des catalogues d’exposition dont trois sont sensiblement issus de la même exposition (voir ci-dessous).

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