La folie et la gloire, de Albert Rothenberg | Gregoire de Tours

Les fous peuvent parler mais personne ne les écoute car ils sont fous. C’est toute la symbolique de ce roman que de parvenir à se faire entendre. Pour cela, il faut guérir. Mais est-ce qu’un fou peut guérir, sortir de son état pour parvenir à une pensée éclairée, rationnelle et suivie ? L’ironie de cette histoire est que le personnage principal, fou de son état vit dans une société et à une période de notre histoire où la parole se libère et obtient une écoute suivie d’effets. Tout le monde dénonce son voisin, son rival, son ennemi.

1793.La Révolution n’en est plus à ses premiers balbutiements et le mouvement se durcit. Danton exerce son pouvoir dans la rue et à la Convention nationale. Il est la pensée du Comité de Salut Public mais déjà se profile l’ombre presque claire de Maximilien de Robespierre. Les divergences commencent à apparaître entre les deux hommes, amis jusqu’alors. Mais d’autres rêvent du pouvoir. D’autres ont abattu la monarchie absolue et ont rêvé de république jusqu’à ce que leurs bas instincts humains refassent. surface. Robespierre s’en plaint. La corruption est en train de gangrener la Révolution de ses rêves.

 

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