Sous le brassard vert: douze journalistes dans la Grande Guerre, de Bernard Cahier, Marcel Prévost, Albert Londres et al | Grégoire de Tours

Le ministère de la Guerre a son propre service d’information et on apprend qu’il compte à ses origines Alexandre Varenne qui travaille à L’Humanité depuis la création du titre. Il s’agit ici de répercuter des informations pour nourrir des articles.  

Après les désastreuses offensives Nivelle, d’autre part l’armée décide de créer au printemps 1917, sur le modèle anglais, un groupe de correspondants de guerre qui pourraient se rendre sur le front. Certains en font partie jusqu’à la date de l’Armistice et d’autres n’y restent que temporairement. Il semble même que quelques étrangers soient temporairement intégrés, Bernard Cahier évoquant un Japonais sans citer son nom. Parmi les noms proposés soit dans l’ouvrage qui nous intéresse soit dans Combattre et informer: l’armée française et les médias durant la Première Guerre mondiale, on relève la place restreinte faite à la presse de province. Les correspondants étaient dotés du signe distinctif du brassard vert, d’où le titre du livre.  

 

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