Des nouvelles de Jean Baptiste Rouvairollis, ancien cadet gentilhomme au bataillon auxiliaire des troupes des colonies en 1782 | Christine Belcikowski

Qu’est-il advenu de Jean Baptiste Rouvairollis, cadet gentilhomme au bataillon auxiliaire des troupes des colonies, après 1782 ? Tirés des Archives nationales, ou encore des ouvrages publiées pendant la période révolutionnaire, divers documents permettent de l’entrevoir. L’histoire de Jean Baptiste Rouvairollis conserve toutefois d’importantes zones d’ombre. Et, au demeurant, elle ne finit pas.

Dans Histoire impartiale du procès de Louis XVI, ci-devant roi des Français , Louis François Jauffret, « homme de loi, auteur de la Gazette des Tribunaux et du Mémorial des Corps administratifs et municipaux« , reproduit le dernier « État de la Compagnie Écossaise des Gardes-du-Corps du Roi [Louis XVI] », daté du 1er juillet 1791″. Le 25 juin 1791 en effet, après l’affaire de la fuite de Varennes, l’Assemblée nationale publie le décret qui licencie les quatre compagnies des ci-devant gardes du corps royaux. La commune de Paris s’approprie les chevaux et les équipements qui sont encore dans les casernements. Certains des gardes royaux restent à Paris et intégrent la garde constitutionnelle ; d’autres défendront le Roi lors de la journée du 10 août 1792, aux Tuileries ; d’autres encore émigrent à Coblence afin d’y rejoindre les Princes, qui tentent de reconstituer là-bas les anciennes compagnies des gardes du corps.

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