Une plaque de Delft, beaucoup de confusion (et retour à Rousseau ?) | Acrobates japonais en France

Alors que je feuilletais le beau catalogue de l’exposition Asia in Amsterdam : the culture of luxury in the Golden Age, éd. par Karina Corrigan, Jan van Campen, Femke Diercks (Amsterdam, 2015), mon attention a été attirée par l’objet suivant, parce qu’il me rappelle la gravure dont j’avais brièvement discuté lorsque j’avais présenté l’expression « charlatans du Japon » de Rousseau

La notice du catalogue précise que le peintre de cette plaque s’est inspiré pour sa composition de plusieurs gravures hollandaises, dont, pour l’homme en équilibre sur une perche de bambou, les rats et le panier percé à coups d’épée, de la gravure suivante

Celle-ci provient de l’ouvrage de Johannes Nieuhof, Het Gezandtschap der Neêrlandtsche Oost-Indische Compagnie, aan den grooten Tartarischen Cham, den tegenwoordigen Keizer van China: (etc) , paru en 1665 et rapidement traduit en français, anglais, allemand et latin (Je reproduis ici des pages de l’édition en français parue en 1665 à Leyde)

Il se fait que la Bibliothèque nationale de France possède un manuscrit illustré lié à cet ouvrage (les exégètes débattent du rapport exact entre le manuscrit et le récit de voyage publié).

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