8-9 janvier 1918 | La 1ère Guerre vue de Paris

Pas un quart d’heure hier pour perpétrer mon pensum. Je reçois de Londres une lettre privée qui modifie considérablement l’impression qu’on a tirée du discours de Lloyd George. Voici : Une dépêche Reuter de ce matin (7 janvier) dit que la presse française accueille à l’unanimité la déclaration britannique et qu’elle est émue de ce que Lloyd George s’est tourné vers Albert Thomas et […]

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4 janvier 1918 | La 1ère Guerre vue de Paris

Je t’ai parlé hier d’une lettre de Londres, je vais t’en donner quelques extraits. Après avoir dit que l’année finissait pour les Anglais sur un désappointement car tout en désirant la paix ils ne sont pas pacifistes, après m’avoir dépeint les difficultés inquiétantes du ravitaillement, les longues queues dans le froid et la boue souvent pour ne rien obtenir, il […]

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Les poissons morts, de Pierre Mac Orlan et David B. | Grégoire de Tours

Pierre Mac Orlan donne en 1936 Propos d’infanterie qui regroupe les textes proposés ici sous le titre d’un des récits à savoir Les Poissons morts. L’idée des poissons morts évoque la multitude de poissons, le ventre à l’air, qu’il a vu suivre le cours de la Moselle, en septembre 1914, suite à une grenade allemande arrivée dans le fleuve.  Ce […]

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29 décembre 1917 | La 1ère Guerre vue de Paris

Je suis arrivé sur tes talons tout à l’heure, mon vieux Pierre, désolé de t’avoir manqué à cause d’une réunion de Jaffa. Le discours de Clemenceau a fait grand effet hier. On a eu l’impression que, s’il parlait, ce n’était pas pour nous placer de belles phrases mais bien pour faire de la besogne. La Chambre presque entière lui a donné raison. Il […]

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23 décembre 1917 | La 1ère Guerre vue de Paris

Autour de l’affaire d’hier, quelques mots de Clemenceau chez qui le vieil homme reparaît toujours. Plusieurs députés le questionnaient sur la juridiction à laquelle serait déféré Caillaux : « Oh ! vous savez, dit-il avec ce ton bref qu’on lui connaît, c’est encore le Conseil de guerre que je préfère, mais si c’est la Haute Cour que l’on décide, dites-vous bien qu’il est plus facile […]

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